En période de crise, plus que jamais, nous avons envie de sérénité, de calme et d’apaisement. Mais où trouver ces instants de grâce ? Ou, plus simplement, comment les reconnaître quand ils nous traversent, et comment les susciter ?
La sérénité, c'est essentiellement un bonheur tranquille et connecté. La sérénité est une émotion agréable, même si, contrairement à la joie, elle est de basse intensité. Elle nous plonge dans un état d’apaisement intérieur et d’harmonie avec l’extérieur. Nous éprouvons un sentiment de calme mais il ne s’agit pas d’un repli sur soi, d’un enfermement. Nous nous sentons confiants, en lien avec le monde, cohérents. Nous avons l’impression d’avoir trouvé notre place.
C’est un phénomène qui nécessite la réunion de certaines conditions pour surgir. Il est parfois provoqué par le cadre qui nous entoure, comme quand nous atteignons le sommet d’une montagne et que nous contemplons longuement le paysage ; ou que nous assistons au lever ou au coucher du soleil... Parfois, notre environnement n’y est absolument pas propice, mais nous parvenons pourtant à la sérénité, «de l’intérieur» : par exemple, un état de calme qui nous habite paradoxalement alors que nous sommes compressés dans le métro. La plupart du temps, c’est un phénomène subtil qui émerge quand la vie desserre un peu son étreinte sur nous et quand nous-mêmes lâchons prise. Mais, pour le ressentir, il est nécessaire d’être dans un état d’esprit ouvert à l’instant présent ; si nous sommes dans la rumination, l’action ou la distraction, c’est beaucoup plus difficile. Quoi qu’il en soit, et comme toutes les émotions positives, la sérénité ne s’éprouve pas de manière continue et permanente. Ce n’est d’ailleurs pas le but recherché. Notre travail consiste à essayer d’augmenter la fréquence de ses apparitions, de les faire durer et de les savourer le plus possible.
Maintenant, je vous laisse sur ce quintet de dictons à propos de la sérénité:
La sérénité, c'est essentiellement un bonheur tranquille et connecté. La sérénité est une émotion agréable, même si, contrairement à la joie, elle est de basse intensité. Elle nous plonge dans un état d’apaisement intérieur et d’harmonie avec l’extérieur. Nous éprouvons un sentiment de calme mais il ne s’agit pas d’un repli sur soi, d’un enfermement. Nous nous sentons confiants, en lien avec le monde, cohérents. Nous avons l’impression d’avoir trouvé notre place.
C’est un phénomène qui nécessite la réunion de certaines conditions pour surgir. Il est parfois provoqué par le cadre qui nous entoure, comme quand nous atteignons le sommet d’une montagne et que nous contemplons longuement le paysage ; ou que nous assistons au lever ou au coucher du soleil... Parfois, notre environnement n’y est absolument pas propice, mais nous parvenons pourtant à la sérénité, «de l’intérieur» : par exemple, un état de calme qui nous habite paradoxalement alors que nous sommes compressés dans le métro. La plupart du temps, c’est un phénomène subtil qui émerge quand la vie desserre un peu son étreinte sur nous et quand nous-mêmes lâchons prise. Mais, pour le ressentir, il est nécessaire d’être dans un état d’esprit ouvert à l’instant présent ; si nous sommes dans la rumination, l’action ou la distraction, c’est beaucoup plus difficile. Quoi qu’il en soit, et comme toutes les émotions positives, la sérénité ne s’éprouve pas de manière continue et permanente. Ce n’est d’ailleurs pas le but recherché. Notre travail consiste à essayer d’augmenter la fréquence de ses apparitions, de les faire durer et de les savourer le plus possible.
Maintenant, je vous laisse sur ce quintet de dictons à propos de la sérénité:
Heureux celui qui ne s'attache qu'à l'essentiel; sa vie se déroule dans la sérénité.
Rien ne contribue davantage à la sérénité de l'âme que de n'avoir aucune opinion.
L'onde claire du fleuve se trouble en sortant de son lit, comme la sérénité d'une âme s'altère lorsqu'elle se répand dans le monde.
La fin du désespoir, je le sais maintenant, est la sérénité d'une solitude éternelle et irrémédiable, le silence de qui pleure seul dans une nuit infinie.
Dans les grandes perplexités, astreins-toi à vivre comme si l'histoire était close et à réagir comme un monstre rongé par la sérénité.
Rien ne contribue davantage à la sérénité de l'âme que de n'avoir aucune opinion.
L'onde claire du fleuve se trouble en sortant de son lit, comme la sérénité d'une âme s'altère lorsqu'elle se répand dans le monde.
La fin du désespoir, je le sais maintenant, est la sérénité d'une solitude éternelle et irrémédiable, le silence de qui pleure seul dans une nuit infinie.
Dans les grandes perplexités, astreins-toi à vivre comme si l'histoire était close et à réagir comme un monstre rongé par la sérénité.
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